
Jerusalem walls, St Sépulcre
Jérusalem, mur des Chevaliers de Malte, St Sépulcre
series of 4 frottages, pencils, 210 x 297 mm
série de 4 frottages, crayon graphite, 210 x 297 mm






The first time I came to Israel was in 2015. It was my reaction to the January Paris attacks. I was so jostle and shaken by the events and the immediate impact on French daily lives, that I had to see a country at war, entangled in - what seems - an insoluble conflict. I wanted to feel the tension that coexist so intensively in this country between religions.
Visiting such a complex and intense country, I was impressed by the déjà vu feeling and my familiarity of the landscapes and color palette of Jerusalem because I had seen Palestine through the eyes of the Louvre pre-renaissance painters.
The presence of the crosses carved in the walls of the Church of the Holy Sepulchre by Crusaders, stroke me most, and I initiated a series of drawings in 2015, that I completed in June 2018 and developed in silkscreen printing series during the summer 2018.
La première fois que je suis allée en Israël, c'était en 2015. C'était ma réaction aux attentats de janvier à Paris. J'étais tellement affectée et bousculée par ces événements et l’impact immédiat sur notre quotidien que j'avais besoin de voir un pays en guerre. Je voulais ressentir la tension qui règne de manière si intense dans ce pays “des religions”.
En visitant un pays aussi complexe et intense, j'ai été étonnée par l’impression d’un “déjà-vu” et par ma familiarité avec les paysages et les couleurs de Jérusalem, car j'avais vu la Palestine à travers les yeux des peintres pré-Renaissance du Louvre.
La présence des croix de maltes gravéessur les murs de l'église du Saint-Sépulcre lors des croisades m'a particulièrement frappé. J’ai commencé une série de dessins en 2015, que j'ai terminée en juin 2018 et développée en une série de sérigraphies au cours de l'été 2018.